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Jardin

Un tour au jardin

Micro tuto pour un bac de culture sans vis

Pour ça il faut 6 planches de coffrages en pin non traité (c’est la plus part du temps le cas). Dimension, 250 cm long, 25 à 30 largeur, 3 à 5 cm épaisseur. 250 de long parce que une fois coupé en deux ça fait 125 cm donc la bonne largeur pour tout atteindre dans la planche sans monter dedans. Et 5 à 10 cm pour faire le bout de l’encoche, trop fin ça va se casser à la découpe sur tout avec les planches de coffrage pas homogènes.

Donc zou on découpe en suivant le plan… C’est pas très long à faire et il suffit juste d’une scie à bois. Un petit gabarit permet d’aider à reporter les encoches d’une planche sur l’autre. Le plus long est de découper une planche dans le sens de la longueur. Un coup de ciseau à bois pour faire sauter l’encoche. Suivant la qualité des planches, penser à garder les plus propres pour les bouts.

Une fois découpé, ça se monte juste en imbriquant les éléments.

Plan de la découpe des planches.
Plan de la découpe des planches
Planche de culture réalisée avec des planche de coffrage imbriquée.
Le résultat

Planter des arbres

Hier, j’ai planté des arbres (et des noyaux).

Le plantage en plusieurs étapes a ma façon : Déjà je commande régulièrement des plantes en ligne chez des pépiniéristes, ça se passe généralement bien. Dés que je réceptionnes, je mets les plants dans un bac avec du compost et de l’eau. Ça va permettre d’attendre 2 ou 3 jours que j’ai le temps de planter.

Donc le jour J, j’embarque dans la brouette, du compost, un tuteur, une protection contre les chevreuil par plant, pelle et hachette.
Le trou, je fais un trou de la taille des racines ou un peu plus, mais il est hors de question que je déplace un m3 à chaque fois comme c’est parfois recommandé. Je pars du principe que l’arbre va s’adapter ou crever (et le plutôt c’est le mieux). Donc la taille c’est gros 2 ou 3 pelles de large pour deux de profondeur.

Je prends soin de découper les mottes d’herbes du dessus et je les gardes de coté. Je met la terre dans la brouette et je mélange dedans. C’est plus simple pour reverser après. Un carton ou une bache peut être utile, si vous voulez pas mettre la terre partout. Là, je m’en fous un peu…

Et j’oubliais le plus important il faut de l’eau, un arrosoir environ par plant. Je vérifie la profondeur en faisant en sorte que le point de greffe soit à la hauteur du sol. Le tuteur permet de faire le niveau de caler le plant avant de reverser le mélange terre compost. Je ne tasse pas comme un bourrin avec les pieds, mais j’arrose abondamment à mis remplissage et à la fin pour être sur que les racines sont en contact avec la terre. Je finalise en plaçant les mottes d’herbes autour pour faire une cuvette. Le tuteur va servir à tenir la protection contre les chevreuils et parfois le plant.

Une photo de l’étiquette geolocalisée pour mettre sur le plan après.

Point complémentaire :

  • Le compost se commande en grande quantité, en bigbag ou par 10 mètre cube à un tarif très abordable (80€ le bigbag, 500€ les 10 m3 livré) si vous n’avez pas d’autres solutions.
  • Pour les tuteurs, les bambous sont idéaux, mais sinon le noisetier passe très bien. Il faut mieux qu’ils soient plus long que le plant.
  • La période de plantation dépens de ce que vous planter, si ça résiste au froid, c’est mieux de planter à l’automne.

Planter des noyaux, glands ou châtaignes

Dans les trucs que je fais au jardin, il y a planter directement des noyaux, des glands ou des châtaignes. Dans les noyaux, je plante tous les péchés, brugnons etc. et là c’est des noyaux d’avocats dans la zone la plus humide du terrain. Je met un petit bâton pour avoir une chance de les retrouver quand ils vont germer (ou pas). L’objectif c’est de voir ce qui pousse et qui va résister au froid. Comme ça me coute rien, si il y a en 1 sur 20 qui survis, ça me va !

Cartographier son terrain

Bon, il y a un moment où il faut cartographier son terrain. Pour ça, j’utilise des outils qui ne sont pas spécifique, mais simplement un outil de design vectoriel : Affinity designer . Initialement, j’ai importé un fond de carte de Google ou de Géoportail, mais c’est assez grossier, un pixel doit faire 50 centimètre voir un mètre de large. À partir de là, on peut avoir une idée global et redessiner dessus pour affiner les éléments importants. Affinity à une version iPad qui permet aussi dessiner à main levé facilement.

Mais l’idée c’était pour moi d’avoir un fond de carte plus précis, voir un modèle en 3D du terrain pour comprendre l’écoulement de l’eau notamment, même si je voyais bien le résultat. Et je suis tombé sur WebODM qui fait parti du projet OpenDroneMap. Pour l’installation de WebODM, c’est bien expliqué dans la documentation ou sinon, il existe une version payante avec installation automatique.

Comme son nom l’indique ça permet de faire de la cartographie à partir de photos prises par un drone. Ça tombe bien, j’en ai un qui dort dans un placard (un Mavic air). Je trouve aussi un logiciel pour iPad compatible avec mon « vieux » drone et capable de lui faire survoler une zone en prenant des photos à intervalle régulier. Pix4DCapture, il faut créer un compte mais ça reste gratuit pour la prise de vue, en restant en local. Après c’est assez logique, définir la zone à parcourir, l’altitude de vol (50m environ, plus bas c’est plus précis, plus haut plus léger et vous pouvez couvrir une grande surface.) En 3D, il faut 2 passages donc le temps (de batterie) pour le faire et la capacité de traitement en suite.

Une fois les photos faites, vous les récupérez sur le drone et les télécharger dans WebODM. Attention, les traitement prennent du temps : 10, 30 voir 2 heures suivant le nombre de photos et paramétres de sorties demander. Là, ce qui nous intéresse c’est la photo orthonormé du terrain et le modèle 3D dans une moindre mesure. En haute définition, la photo donne 1 ou 2 cm par pixel. Il est possible de faire plus précis mais les fichiers deviennent très gourmand sans parler du temps que ça prends.

C’est donc cette photo qui va maintenant servir de base pour poser les éléments de base de votre design.

Si vous avez besoin de mesures précises, il possible de poser un étalon (un bâton de un mètre peint en blanc/rouge) au sol pour retrouver cette dimension sur la photo.

Pour vous donner une idée, une image avec les différentes couches, à droite l’image géoportail/googlemaps, le bord du terrain et les toits dessinés grossièrement, à gauche la photo orthonormée 1 pixel = 2cm, les schémas des bacs et la place prévue pour les arbres.

Planter en grande quantité

Tu as un grands terrain, tu veux planter plein de trucs différents, tu as du temps, mais pas d’argent ?

Plusieurs solutions :

  • Repérer dans le voisinage ce que tu cherches
  • Récupéré un rejet. Ça marche pour les plantes types bambous ou mimosa qui vont se répandre.
  • Récupérer les graines/fruit, ex : le châtaignier, l’aubépine.
  • Pour les plantes qui se bouturent facilement. Tu récupères une branche à l’automne (30 à 50 cm de long, pour 1cm de diamètre). et tu plantes la branche directement en terre. Ça marche pour l’aubépines, les saules, les noisetiers.

Autres solutions :

  • Planter des graines et des noyaux, notamment pour les fruitiers, sachant tu ne gardes pas toujours les caractéristiques initiales. Un pépin de pommier va donner tout sauf la pomme initiale, mais tu peux greffer dessus le pommier que tu veux.
  • Il est aussi possible de faire des échanges de graines ou greffons dans des associations.
  • Enfin, il est possible d’acheter des graines à un semencier. par exemple : https://www.semencesdupuy.com Là pour quelques €, tu vas avoir un sachet de graines. Si tu t’y prends correctement, tu retrouves avec trop de plants. Un gramme c’est facile 50 à 200 graines, donc 25 à 100 plants de futurs arbres ou arbustes… (et tu peux ouvrir une pépinière) ça fait toujours des plants à donner !
    Petit bémol, il faut du matériel pour planter tout ça, soit de la récup, soit des €.

L’enclos pour les canards

Bon, pour accueillir les canards coureurs indiens, j’ai construit un nouvel enclos. Le but c’est de pouvoir les laisser libres même la nuit. Sachant que l’enclos est dans le jardin lui-même clos. Mais ça n’a pas empêché un renard de rentrer, quand j’avais qu’un filet pour garder les canards.

Donc là, les grands moyens, ganivelles de 1,2 m plus grillage à poule enterré. Porte faite une dalle de terrasse. Et pour l’instant une auge à ciment comme mare.

Des nouvelles du jardin

  • Les poireaux perpétuelles vont pas tarder à fleurir.
  • Les blettes sont montées en graines et font des tiges de 2 mètres.
  • Le bananier pousse à vu d’œil entremêlé avec la bourrache.
  • Les courges se portent bien entre pluies, chaleur et soleil !
  • J’avais planté un premier chêne liége (issu de glands) puis un deuxième. Le premier n’ayant pas l’air de trop croitre. Résultat des courses j’ai deux chênes qui vont pousser là.
  • J’ai aussi déplanté l’herbe de la pampa, qui a sauté le mur depuis le jardin du voisin. C’est invasif et ça sert à rien.
  • Problème récurrent avec les agrumes, les jeunes feuilles se font bouffer par les limaces et les escargots. Donc on protège avec un petit sachet.
  • Et sinon mini-bébé palmier dattier à partir d’un noyau de datte du commerce (l’espoir fait vivre !) Pour que ça est une chance de germer, il faut faire tremper les noyaux, protéger le pot des rongeurs.
  • L’albizia a bien pris et commence à grandir. C’est le genre de plantes que je met en place en vue du dérèglement climatique.
  • Première figue sur ce figuier bifère.
  • On va manger des courges cet hiver et faire de la soupe !
  • Des bébés mains de boudha